« Cette crise a confirmé les fondamentaux de ma campagne: la sécurité et la propreté. Elle a aussi été un moment de vérité pour la Mairie de Paris dans l’accompagnement de nos aînés et de nos enfants. Il faut un changement profond pour pouvoir revivre à Paris. Nous sommes partis de rien, sans investiture, sans parti, sans élus. Personne ne croyait en nous. Nous avons commencé notre campagne dans les quartiers populaires, là où personne ne voulait aller. Là où la droite, les responsables politiques en général n’allaient plus depuis des années. Nous sortions des élections européennes et tout le monde nous disait : ne perdez pas votre temps, commencez par consolider votre socle de 8 %. Ils ne comprenaient pas ce que l’on faisait. Ils ne comprenaient pas ce qui nous anime, ce qui m’anime.
Certains ont voulu me caricaturer. Mais ceux-là mêmes qui me caricaturaient sont ceux qui n’osent pas se promener dans les rues sans officiers de sécurité. Ce sont ceux qui disent qu’il ne faut pas aller tracter porte de Vanves, « parce que ça ne vote pas pour nous », comme l’a écrit sur une boucle de messagerie la secrétaire d’État à l’Égalité, oui, entendez bien, à l’Égalité entre les femmes et les hommes. Ce sont ceux qui se disent progressistes et refusent de reconnaître la méritocratie quand elle est sous leurs yeux.
Disons-le, à moins d’un mois de ce scrutin municipal, le mépris frappe en premier lieu les Parisiens qui concentrent toutes les difficultés sociales, économiques et d’insécurité. Disons-le que d’autres, qui se croient déjà réélus, bloquent, par calcul électoral, l’accès à Paris des travailleurs pauvres qui s’occupent de leurs parents, de leurs enfants, et font leur ménage.
Nous sommes allés dans tous les quartiers de Paris de l’ouest à l’est, du nord au sud. Nous n’avons méprisé personne. Nous avons parlé à tous. Partout, nous avons vu des Parisiens écœurés. Écœurés de ne pas être écoutés, écœurés des contraintes, écœurés de ne pas être considérés. Et leur écœurement s’est transformé en abstention. Quand les habitants de Paris abandonnent, ceux qui s’y présentent considèrent qu’ils peuvent tout se permettre.
Se permettre de déserter leur ministère en pleine crise sanitaire tout « en sachant que les élections n’auraient pas lieu ».Se permettre de refuser le rassemblement pour devenir élue, toucher son indemnité et se mettre à l’abri, quitte à favoriser la réélection d’une des maires les plus impopulaires de France. Se permettre de se considérer comme déjà réélue et de continuer à imposer son dogmatisme, alors que l’on a fait un score de premier tour parmi les plus bas de France pour une maire sortante et que, sondage après sondage, le camp des mécontents reste majoritaire à Paris.
Paris est en train de devenir comme certaines villes de banlieue où les maires sont élus avec 10 % du corps électoral. La France se fracture de tous les côtés, s’atomise, s’archipellise. Et Paris n’est pas épargné ! Alors, chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous allons continuer à porter notre projet pour Paris.
La dynamique que nous avons construite, nous ne la devons qu’aux Parisiens et qu’à VOUS. Vous le savez, il y a une majorité de Parisiens qui ne veut plus de Mme Hidalgo. Je compte sur vous pour nous aider à les convaincre que la seule candidature capable de porter une alternance à Paris, c’est celle des listes Dati Pour Paris.
La ville de Paris n’était déjà plus attractive avant le #COVID et a perdu 60 000 habitants sous le mandat de Mme Hidalgo ! Une ville qui n’est plus attractive pour ses habitants, ne l’est plus économiquement non plus !
A.Hidalgo est la Maire du béton : Bercy Charenton, TEP Ménilmontant, projet Oasis… La Maire sortante propose de bétonner l’équivalent de 2 fois La Défense. A.Hidalgo a opposé les Parisiens entre eux : le vélo contre la trottinette, la voiture contre le piéton… Les voies sur berges ne sont pas entretenues, la chaussée est dégradée. La mobilité n’est pas pensée ni concertée.
Je décentralise cette compétence aux Maires d’arrondissement. Je modernise les techniques de nettoyage. Je mets des brigades 24h/24 sur les endroits les plus fréquentés. Le #parcsocial à Paris est très dégradé : pas d’eau chaude, des fuites, les parties communes condamnées… A.Hidalgo a écœuré des centaines de #Parisiens. Je rénoverai tout le parc social.
Si la Région Île-de-France et les Maires d’arrondissement n’avaient pas été là, les #Parisiens n’auraient pas eu de masques alors que ça avait été promis par A.Hidalgo !
Un axe fiscal : avec l’exonération des taxes et charges municipales. Création d’un fonds de soutien de 300 millions d’euros et évolutif.
A.Hidalgo ne parle que des symboles: les pistes cyclables, le périphérique à 50km/h pour masquer son échec sur la propreté et la sécurité! Parler d’écologie quand la ville est sale c’est se moquer des Parisiens! De nombreux parcs et jardins sont livrés aux deals et trafics. Plutôt que de promettre des forêts qui ne verront jamais le jour, sécurisons et nettoyons d’abord les parcs existants! Aujourd’hui les familles ne peuvent plus y accéder. Il est vital pour tous les commerces, restaurants, hôtels et lieux de culture #parisiens de prendre des mesures économiques adéquates : exonération de charge et dispositifs de médiation avec les assureurs et bailleurs. »
Rachida Dati.
En mars 2020, Rachida Dati est tête de liste des Républicains aux élections municipales à Paris.
Bouchra KIBBOU
#DATI