Art in Resonance », le programme mondial des hôtels Peninsula avec une splendide exposition à Hong-Kong

Des œuvres immersives d’artistes internationaux, parmi lesquels l’éminent créateur hongkongais Kingsley Ng, apportent un souffle nouveau à l’engagement mondial de la marque Peninsula en faveur de l’art contemporain.

Le 25 mars 2024, The Peninsula annoncera le retour de son célèbre programme artistique mondial, « Art in Resonance », avec une nouvelle exposition organisée dans son hôtel flagship de Hong Kong. Le vernissage, qui se tiendra pendant la Hong Kong Art Week, présentera des œuvres commandées spécialement auprès de quatre artistes visionnaires : Elise Morin, Kingsley Ng, Lachlan Turczan et Saya Woolfalk. L’exposition sera ouverte au public jusqu’au 17 mai.

« Depuis le lancement du programme Art in Resonance, The Peninsula Hotels a toujours soutenu de façon courageuse la vision des artistes, a déclaré Bettina Prentice, co-commissaire de l’exposition de Hong Kong. En choisissant de servir d’incubateur aux idées audacieuses et expérimentales de voix nouvelles, la marque a permis à des concepts complexes de voir le jour. »

Au fil des générations, The Peninsula s’est engagé à promouvoir la richesse et le dynamisme culturels des villes dans lesquelles ses établissements sont implantés, en invitant ses clients à entrer en contact avec l’art par de multiples biais. Le groupe a accueilli des artistes en résidence et organisé des expositions, des rencontres et des colloques enrichissants et significatifs sur le plan culturel. Il a également proposé des visites de studios, ainsi que des ateliers avec des créateurs locaux, dont les œuvres illustrent l’atmosphère et l’énergie particulières de leur ville d’origine.

Un engagement de la marque Peninsula en faveur de l’art contemporain

Initialement lancé par The Peninsula en 2019 avec la collaboration des conseillères culturelles mondiales Isolde Brielmaier et Bettina Prentice, « Art in Resonance » réserve des expériences résolument immersives aux résidents des établissements Peninsula, dans les différentes villes où le groupe est présent. Le programme apporte aussi, plus largement, un soutien à l’écosystème culturel de ces villes, en fournissant aux artistes émergents l’accompagnement financier, curatorial et logistique dont ils ont besoin pour produire de nouvelles œuvres d’art public, significatives et complexes. 

« Ce programme nous a permis de rester engagés auprès des artistes de façon à la fois intense et efficace, en leur apportant un mécénat mais également une plateforme essentielle pour leur travail, plutôt que de simples lieux d’exposition passifs, a déclaré Gareth Roberts, Directeur Général adjoint en charge des opérations de The Hongkong and Shanghai Hotels, Limited. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir permis à l’artiste hongkongais Kingsley Ng de réaliser son projet le plus ambitieux à ce jour. Il apporte la preuve indubitable que la façade légendaire de notre hôtel reste une toile fertile sur laquelle les artistes peuvent laisser libre court à leur imagination. » 

De nouvelles œuvres immersives et innovantes.

Dans le cadre de l’exposition, Kingsley Ng (né en 1980 à Hong Kong, en Chine) dévoilera Esmeralda, une installation cinétique monumentale créée spécialement pour le parvis iconique de l’hôtel. L’œuvre, dont le nom s’inspire du célèbre roman Les Villes invisibles d’Italo Calvino publié de 1972, est une méditation sur la culture, la mémoire, la vérité, le passé et le présent. Composée de rubans de couleur de jade d’une longueur de 45 mètres chacun et contrôlés individuellement par des treuils motorisés, Esmeralda ondulera entre la physique de la gravité et la flottabilité de l’air. Cette œuvre monumentale permet à l’artiste d’évoquer les vagues océaniques éphémères qui transportent, depuis des siècles, les voyageurs du monde entier jusqu’à Hong Kong. 

Autre œuvre dynamique, commandée pour l’exposition de 2024 : Harmonic Resonance de Lachlan Turczan (né en 1993 à Los Angeles, aux États-Unis). Cette sculpture cinétique invite à une exploration hypnotique et méditative des sons visibles. L’œuvre se compose d’un miroir parabolique de plus de 1,6 mètre de diamètre, qui enferme un bassin d’eau peu profond, où des infrasons à basse fréquence permettent à l’artiste de chorégraphier la formation de motifs oscillatoires à la surface de l’eau. « J’ai passé les dix dernières années à affiner une pratique artistique qui s’appuie sur un processus simple et naturel : le son façonne l’eau, qui façonne elle-même la lumière », explique l’artiste, qui cite parmi ses influences majeures le mouvement artistique californien des années 1960 Light and Space.

SOLI, la scintillante sculpture d’Élise Morin (née en 1978 à Paris), commandée à l’origine en 2019, a été considérablement agrandie par l’artiste spécialement pour l’exposition de Hong Kong. Élise Morin, dont le travail multidisciplinaire mêle science, art et technologie, poursuit son exploration du paysage en tant que genre. Cette sculpture se compose de milliers de CD usagés et soumis à un processus industriel de pulvérisation, en fonction de la confidentialité de leur contenu. Elle évoque les splendides palais de sa France natale, mais offre également une douce réflexion sur l’impact considérable des déchets. 

Enfin, Saya Woolfalk (née en 1979 à Gifu, au Japon) présentera le Visionary Reality Portal, une chambre de méditation numérique immersive et multisensorielle. Le travail de Saya Woolfalk est consacré à sa série The Empathics, un groupe fictif fusionnant l’ADN des hommes et celui des plantes pour créer une société utopique. À travers la transformation physique des Empathics, l’artiste est en mesure d’explorer les thématiques de l’hybridité, de la spiritualité, de l’ethnographie et du discours racial. Installé dans un espace spécialement conçu à cet effet au rez-de-chaussée de l’établissement, le Visionary Reality Portal est construit en mêlant papiers peints à la main, live action et animations 3D. Il fait appel à une myriade de références culturelles allant des mandalas aux vitraux, en passant par les nkisi, statuettes traditionnelles sacrées africaines incarnant l’esprit des animaux. Saya Woolfalk a également conçu un filtre personnalisé sur Instagram utilisable pendant l’exposition, qui permet aux visiteurs de faire pleinement partie de l’installation et d’intégrer durablement les archives numériques de l’artiste.  

Bouchra KIBBOU

#PENINSULA #ART

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