GENUS GNS1.2 TD

Après avoir inventé une nouvelle lecture de l’heure, sans cadran, sans aiguilles,
GENUS introduit en 2020 un garde-temps en Titane Damassé.

C’est un matériau très rare en Haute Horlogerie. La mise en lumière d’une technique ancestrale qui nécessite un savoir-faire difficile et subtil.Il porte le nom de Mokume-gane au Japon pour la fabrication de lames de katana depuis le 17e siècle.

Au cœur de la braise de la forge, le travail à la main des plis et replis est réservé aux meilleurs forgerons,car le titane est trois fois plus dur que l’acier, et se travaille à des températures encore plus hautes, entre 1200 et 1400 degrés Celsius. Créativité, innovation, singularité étant les valeurs intrinsèques à l’origine de la création de GENUS, le calibre 160W-1.2 représente naturellement le fondement de cette démarche horlogère, authentique, véritable et sincère.

Les tons bleus, obtenus à la flamme à la main, sont inédits. Sur demande, l’acquéreur de la montre peut en choisir lui-même l’intensité.Après avoir introduit une nouvelle manière de penser et de lire les heures et minutes de manière orbitale, et récompensé par le Prix de l’Exception Mécanique au dernier Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), GENUS explore l’univers du travail d’Art sur les métaux.

La GENUS GNS1.2 TD est taillée dans un bloc de titane, damassé, un travail de forgeron expert sur un métal très exigeant. La nature complexe et fluctuante de l’affichage propre à GENUS est dès lors accompagnée d’une apparence moirée, ondulante, changeante, dont les détails de teinte rendent chaque pièce unique de par cet artisanat.

Une fusion entre technique ancestrale et matériau moderne, une association entre créateur et porteur, la démarche de GENUS est décidément hors norme.Réfléchir différemment, intégrer de la créativité, de la singularité, sortir des sentiers battus, ne pas répéter, mais inventer, aller plus loin de manière ingénieuse tout en veillant à la précision, la fiabilité, la lisibilité et le confort : en 2019, GENUS présentait un premier chapitre avec deux garde-temps remarqués, la GNS1.2 WG et la GNS1.2 RG. Dix ans de recherches, deux inventions et trois ans de développement pour aboutir à cette complication d’affichage. Deux brevets posent les principes de base de ces deux mécanismes innovants permettant cet affichage libre.

L’une en or rose, l’autre en or gris, toutes deux mesurant 43 mm de diamètre et 13,1 mm d’épaisseur, dotées du calibre 160W-1.2 ou du calibre 160R-1.2, un nouveau mouvement de 418 composants entièrement créé et manufacturé dans l’atelier de GENUS à Genève par GENUS. Il se caractérise d’abord par sa complication inédite d’indication de l’heure. Sans cadran, sans aiguilles. GENUS a tout simplement inventé un concept inédit de lecture de l’heure dont la mécanique se donne en spectacle. 

L’innovation de cette complication d’affichage et de son fonctionnement ont été techniquement pensés de manière différente et audacieuse, comme une nouvelle pierre très humblement apportée à l’édifice du patrimoine horloger suisse par celui qui leur a donné naissance, l’horloger Sébastien Billières. Une démarche récompensée, comme un appui et un soutien de ses pairs, par le prestigieux et convoité Prix de l’Exception Mécanique au GPHG 2019.

Douze satellites, un pour chaque heure. Ils font une révolution complète sur la périphérie du mouvement, à fleur de glace, toutes les douze heures. La flèche blanche fixe, à gauche, devant laquelle les satellites défilent, indique l’heure actuelle. Pour rester dans le sens de la lecture, les index s’ajustent et pivotent de 90° chaque 3 heures, soit à quatre reprises. Les chiffres moulés dans du SuperLuminova™, apposés sur les satellites indicateurs de l’heure, ont été minutieusement étudiés et dessinés par la marque. Depuis l’année dernière, les mois s’enchaînent et ne se ressemblent pas pour la petite équipe indépendante de GENUS, exactement de la même manière que GENUS ne ressemble à aucun autre garde-temps existant.

C’est d’autant plus le cas qu’en 2020, GENUS présente une nouvelle version de son modèle GNS1.2 dans une matière quasiment inédite en haute horlogerie, le titane damassé. L’occasion avec l’ouverture de ce nouveau chapitre, d’annoncer la certification digitale de tous ses garde-temps, un moyen efficace et moderne de lutter contre la contrefaçon et garantir au possesseur, l’authenticité de la pièce tout au long de sa vie.Damassé, chamarré
En 2020, GENUS propose la déclinaison de son modèle GNS en l’installant dans un nouveau vaisseau de métal. Après l’or gris, l’or rose, GENUS s’aventure sur un territoire nouveau pour l’horlogerie en utilisant une boîte en titane damassé, d’où le nom GNS 1.2 TD (Titane Damassé) . De son nom technique damassage de corroyage, cette technique ancestrale nécessite un savoir-faire rare. A tel point qu’elle est classée à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France. Il s’agit d’un travail artisanal, largement manuel, réservé aux meilleurs forgerons. Il porte le nom de Mokume-gane au Japon, où il sert à la fabrication de lames de katana depuis le début du 17e siècle.
Le damassage de corroyage consiste à empiler des feuilles de métal, dont la cohérence est assurée par un travail de rétamage. Après avoir été martelées, elles sont repliées sur elles-mêmes, opérations répétées autant de fois que nécessaire, comme pour une pâte feuilletée. Cet empilement de couches homogènes, recuites entre chaque pliage, présente un aspect entièrement nouveau. En effet, chaque découpe, chaque biseau entamé dans la tranche du damassé en révèle les strates accolées, les formes, les ondulations, les caractères uniques de la superposition de couches. Variations
Ce travail difficile, au cœur de la braise de la forge, de pliage et de rétamage s’effectue normalement sur du fer ou de de l’acier pour les lames de katana. Quoique 40% plus léger, le titane est 3 fois plus dur et se travaille à des températures de 300 degrés plus élevées que l’acier horloger classique.
Le travail, toujours largement manuel, n’en est que plus dur et complexe. De plus, afin d’enrichir encore l’aspect de ce matériau de base, GENUS utilise des empilements de différents alliages de titane, qui ont chacun une teinte et une réaction progressive en fonction de la durée d’exposition à chaleur. Le rendu chamarré est d’autant plus florissant qu’il est augmenté par un traitement thermique final. Celui-ci détermine la tonalité générale du bloc de métal, et ses subtiles différences de couleur.

Chaque élément du boîtier de la GNS1.2 TD est taillé selon un angle précis afin d’obtenir des pièces à l’apparence différente. GENUS s’attache alors à les coordonner. Mais à nouveau, la dimension de la relation intime entre GENUS et le porteur intervient ici. En effet, chaque futur acquéreur de chaque montre aura la possibilité d’assister aux opérations de révélations de damassage à la flamme au sein de l’atelier de GENUS à Genève. Il pourra intervenir directement à la mise en couleurs et décider les finitions de surface souhaitées : mat, satiné ou poli. Lui seul aura accès aux secrets de fabrication et au coup de main des artisans.
Au cœur de la GNS1.2 TD bat le même cœur, le même cerveau que dans la GNS1.2 WG, mouvement in-house toujours en or 18K, qui a été honoré par le prix de l’Exception Mécanique lors de l’édition 2019 du GPHG.

Particulièrement à l’écoute de ses clients, et toujours réceptif à leurs désirs ou préférences, GENUS lui a apporté quelques modifications de forme, rendant possible par exemple, le choix offert de personnaliser subtilement l’orientation des « genera », ces fameux petits éléments mobiles et libres qui indiquent les dizaines de minutes. Droits ou inclinés, selon sa préférence à la commande du garde-temps, la lisibilité peut s’en trouver améliorer, et de facto le confort au porté, selon la sensibilité du porteur. De plus, GENUS a développé un nouveau verre saphir qui élimine les arêtes sur son pourtour, réduisant visuellement les possibles distorsions des indexes, et améliore la visibilité de l’ensemble.

Une autonomie de 50 heures
L’architecture du calibre  160W-1.2 est révélatrice de la nature du projet GENUS. Sa liberté, sa souplesse, son évolutivité reposent sur sa séparation en deux parties. La première, qu’on peut qualifier de mouvement de base, regroupe les fonctions essentielles, dont un barillet unique. Il assure une autonomie de 50 heures, considérable au vu de la complexité du calibre et des masses en mouvement. Par-dessus, sont greffés des modules qui gèrent l’affichage des heures et des dizaines et unités des minutes.

Tous les composants du calibre 160W-1.2 ont été dessinés et travaillés à la main par l’horloger et dans le respect des exigences de la Haute Horlogerie. La platine et les ponts sont en or, issus d’une filière d’approvisionnement éco- et socio-responsable, et certifiés par le RJC (Responsible Jewellery Council). L’autre avantage, l’or est un métal non-magnétisables. Il est donc largement préservé de l’influence néfaste des champs magnétiques. Enfin, l’or se prête extrêmement bien aux fines terminaisons.Beauté visible
Les traitements de surface des 418 composants du calibre 160W-1.2 sont au cœur de la démarche horlogère de GENUS. Il n’est pas une pièce qui n’ait été travaillée avec le soin le plus méticuleux et dans le respect des exigences de la Haute Horlogerie. Le pont d’échappement est poli bloqué, tout comme ces deux belles flèches qui pointent les heures (à 9 heures) et les unités de minutes (à 3h) et encore bien d’autres pièces. La platine et les trois ponts sont microbillés, créant un effet de matité qui permet aux finitions de type brillant de ressortir sur un arrière-plan contrastant. Tous leurs rebords ont été anglés et polis. Mieux encore, leur forme présente des courbes qui offrent des zones de variation de lumière plus vivantes encore.

Derrière l’affichage spécifique à GENUS se dissimule une série de challenges qui ont dû être dépassés durant les dix années de gestation et les trois ans de développement du projet. Les deux principales caractéristiques qui distinguent la GNS sont l’objet de dépôts de brevets : l’affichage rotatif et périphérique des index horaires, et le passage des « genera » d’un foyer de l’analemme à l’autre.

La fixation des « genera » sur les foyers était un enjeu majeur. Ils doivent être tenus mais libres, capables de circuler d’une moitié à l’autre de la figure d’affichage. D’autant plus que ce passage de témoin doit avoir lieu sur douze « genera » de suite, le tout sans endommager ni présenter d’usure des finitions bleues des roues des minutes.


Après avoir officiellement lancé GENUS en juin 2019, ses co-fondateurs Sébastien Billières et Catherine Henry ont connu une année extrêmement dense. Elle avait commencé sur un rythme effréné avec la présentation de son modèle au GPHG. Cet événement prestigieux a servi à la fois de rampe de lancement et de caisse de résonance médiatique à GENUS. Dès septembre, la GNS1.2 WG était présélectionnée par le jury du GPHG, qui finira par récompenser la montre du Prix de l’Exception Mécanique en novembre 2019. Dans cette catégorie extrêmement prestigieuse et disputée, GENUS l’a emporté sur de grands noms, largement établis, de la haute complication horlogère.


Dès le mois de septembre 2019, GENUS avait entamé un tour du monde afin de présenter son concept, ses fondateurs et ses produits. De l’Australie au Mexique en passant par l’essentiel de l’Asie, GENUS s’est ainsi fait connaître auprès d’un public restreint, fait de connaisseurs, collectionneurs et amateurs éclairés, ainsi que des détaillants les plus prestigieux de chaque pays visité.


Ainsi, GENUS a été invité à participer au lancement de la Bucherer Gallery de Genève, espace de convivialité et d’hospitalité établi par le géant de la distribution horlogère. GENUS a ensuite été sollicité par la Dubaï Watch Week, où la marque a été invitée à concevoir des master-classes quotidiennes et enseigner. Quelques mois plus tard, elle faisait son entrée dans la boutique-phare du réseau de distribution Ahmed Seddiqi & Sons, celle du Dubaï Mall, gagnant ainsi la confiance du leader de la distribution horlogère au Moyen-Orient. Récemment, en Suisse, la marque a fait son entrée – dans sa ville de naissance, Genève – au sein de la sélection horlogère pointue chez Les Ambassadeurs, dans leur boutique située à la Rue du Rhône.

Bouchra KIBBOU

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