Le Prix de la littérature arabe organisé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe présente sa sélection officielle de 2022. Huit ouvrages ont été présélectionnés et seront proposés au jury :
- « Un chien de rue bien entraîné » (traduit de l’arabe par Khaled Osman) de Muhammad Aladdin (Égypte), éd. Actes Sud
- « Le goût des garçons » de Joy Majdalani (Liban), éd. Grasset
- « Bel abîme » de Yamen Manai (Tunisie), éd. Elyzad
- « La Voisine du cinquième » (traduit de l’arabe par St phanie Dujols) de Habib Selmi (Tunisie), éd. Actes Sud
- « Une chambre en exil » d’Omar Youssef Souleimane (Syrie), éd. Flammarion
- « Vivre ta lumière » d’Abdellah Taïa (Maroc), éd. du Seuil
- « Les Noyées du Nil » (traduit de l’arabe par Marcella Rubino) d’Hammour Ziada (Soudan), éd. Actes Sud
- « Par le fil je t’ai cousue » de Fawzia Zouari (Tunisie), éd. Plon
La sélection de cette 10e édition met à l’honneur la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivains et d’écrivaines issus de divers pays de la région : l’Égypte, le Liban, le Maroc, le Soudan, la Syrie et la Tunisie. Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe.
Ce prix (doté de 10 000 €) promeut l’œuvre (roman ou recueil de nouvelles) d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français et publié entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2022.
Bouchra KIBBOU
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